Salut
Enthousiasmé par un modeste 1,43 m lors d’un coup du soir inopiné hier, je me décide à essayer de réitérer aujourd’hui, malgré une meteo assez grise et venteuse, prenant même entre les gouttes, une averse de grêle sur le coin du nez.
Sur les coups de 15h00, je suis au bord de l’eau, mais les niveaux d’eau me jouent des tours, les premiers postes s’avérant impêchables. Je retourne donc sur les amortis d’hier où les premières, deuxièmes, énièmes dérives de mon flotteur sous lequel s’agite une grappe de vers ne seront gratifiées d’aucune touche. J’ai beau varier les hauteurs d’eau, les axes de dérive et les postes, rien…
Il me reste peu de temps avant le couperet de l’heure légale alors que je me décide à insister sur l’aval du poste qui m’a réussi hier. Je laisse descendre mon flotteur en aval, mais dans le contre-jour, j’ai du mal à le distinguer. Sur une retenue, alors que mon flotteur est arrivé sur un haut-fond noyé, je ressens, plus que je ne la vois une touche. Ferrage et la surface de l’eau explose !!!
Coup de tête, rush obstinés dans le courant, visite des vestiges de banc de jussie, le glane ne va rien m’épargner, pour mon plus grand plaisir. A l’issue de ce combat de toute beauté, je peux m’en saisir. Prise de mensuration et après deux essais de photos ratés, je préfère m’assurer de la bonne relâche de ce valeureux combattant dans le crépuscule plus que naissant. Je descends avec lui dans l’eau pour une petite séance de ré-oxygénation. J’admire une dernière fois ce poisson, identifie un signe caractéristique de reconnaissance (absence de barbillon droit) si j’avais le plaisir de pouvoir le recroiser à nouveau. Je le lâche et ce magnifique 1,89m rejoigne son royaume.
A bientôt mon gars, quand tu veux on se revoit
@+
Enthousiasmé par un modeste 1,43 m lors d’un coup du soir inopiné hier, je me décide à essayer de réitérer aujourd’hui, malgré une meteo assez grise et venteuse, prenant même entre les gouttes, une averse de grêle sur le coin du nez.
Sur les coups de 15h00, je suis au bord de l’eau, mais les niveaux d’eau me jouent des tours, les premiers postes s’avérant impêchables. Je retourne donc sur les amortis d’hier où les premières, deuxièmes, énièmes dérives de mon flotteur sous lequel s’agite une grappe de vers ne seront gratifiées d’aucune touche. J’ai beau varier les hauteurs d’eau, les axes de dérive et les postes, rien…
Il me reste peu de temps avant le couperet de l’heure légale alors que je me décide à insister sur l’aval du poste qui m’a réussi hier. Je laisse descendre mon flotteur en aval, mais dans le contre-jour, j’ai du mal à le distinguer. Sur une retenue, alors que mon flotteur est arrivé sur un haut-fond noyé, je ressens, plus que je ne la vois une touche. Ferrage et la surface de l’eau explose !!!
Coup de tête, rush obstinés dans le courant, visite des vestiges de banc de jussie, le glane ne va rien m’épargner, pour mon plus grand plaisir. A l’issue de ce combat de toute beauté, je peux m’en saisir. Prise de mensuration et après deux essais de photos ratés, je préfère m’assurer de la bonne relâche de ce valeureux combattant dans le crépuscule plus que naissant. Je descends avec lui dans l’eau pour une petite séance de ré-oxygénation. J’admire une dernière fois ce poisson, identifie un signe caractéristique de reconnaissance (absence de barbillon droit) si j’avais le plaisir de pouvoir le recroiser à nouveau. Je le lâche et ce magnifique 1,89m rejoigne son royaume.
A bientôt mon gars, quand tu veux on se revoit
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